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FONDS DES TÉMOIGNAGES AUDIOVISUELS DE LA FONDATION AUSCHWITZ
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Leit, Léon

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Legrelle, Paul
Levy, Paul
Biographie

Léon LEIT (09/01/1911 - 06/05/1998)
D’origine russe, Léon Leit naît à Paris le 9 janvier 1911. Il a trois ans lorsque ses parents décident de s’installer à Bruxelles où le père travaille comme tapisseur-garnisseur. Tout en aidant son père à l’atelier, Léon Leit obtient le certificat d’études qui lui permet d’être engagé, en 1928, comme comptable dans une maison juive. À la même époque, il s’engage au sein de la Jeunesse communiste de Belgique dont il devient secrétaire de rayon et participe à de nombreuses manifestations antifascistes à Bruxelles.
En mai 1941, suite à l’ordonnance allemande imposant la fermeture des entreprises juives, Léon Leit change d’employeur et travaille, toujours comme comptable, sous une fausse identité. Parallèlement, il entre dans la Résistance en intégrant le Mouvement national belge. Il est arrêté par la Gestapo, sur dénonciation, le 3 août 1943 et interné à la prison de Saint Gilles. Après 9 jours de détention, il est transféré à la caserne Dossin où il parvient à éviter la déportation en bénéficiant du statut spécial dont jouissent les détenus ayant contracté un mariage mixte (avec un conjoint non juif). Jusqu’en août 1944, il reste donc à Malines avec le statut « E », c’est-à-dire en attente de décision. Le 23 août 1944, il change de statut et, considéré comme prisonnier politique, il quitte la caserne Dossin pour être transféré à la prison de Saint-Gilles dans le cadre du rassemblement des membres du Mouvement national Belge. Le 2 septembre 1944, les détenus de Saint-Gilles sont évacués vers la gare du midi afin d’être déportés mais une résistance active des cheminots retarde le départ du train vers l'Est. Après plusieurs actions de sabotage, ledit "train fantôme" s'immobilise finalement à la gare de la Petite-île à Bruxelles d’où les détenus sont libérés le 3 septembre 1944.
À la libération, Léon retrouve sa famille et entame une carrière de comptable indépendant. Il participe à plusieurs associations, dont l'Amicale du train fantôme.

Ressources
Fiche interview

Code interview : YA/FA/118
Date interview : 04/11/1996 et 25/11/1996
Lieu interview : Centre Audiovisuel de l’Université Libre de Bruxelles
Durée interview : 7h07
Langue interview : Français
Interviewers : Yannis Thanassekos, Michel Rosenfeldt et Massimo Ianetta
Cameraman : Adrien Antoniol
Consultation : Autorisée
Indexation thématique : Oui
Séquençage interview : Oui

Mots-clés du témoignage :
Dossin / Malines/Mechelen | Juif / Juive | Mouvement national belge (M.N.B.) | Résistant / Résistante | Saint Gilles (prison) | Train fantôme

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