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FONDS DES TÉMOIGNAGES AUDIOVISUELS DE LA FONDATION AUSCHWITZ
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Kichka, Henri

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Kerstenne, Paul
Klipstein, Charlotte
Biographie

Henri Kichka est né à Bruxelles le 14 avril 1926. Son père, immigré juif d’origine polonaise, est tailleur à domicile dans le quartier de la gare du Midi. À la suite de l’invasion allemande, Henri, ses parents et ses deux sœurs se réfugient dans le sud-ouest de la France. Malheureusement, ils sont rapidement arrêtés et internés dans les camps d’Agde et de Rivesaltes. Ils parviennent à s’échapper et retournent à Bruxelles.
Le 1er août 1942, Bertha, la jeune sœur d’Henri est convoquée à Malines. Elle est immédiatement déportée et assassinée à son arrivée à Birkenau. La famille Kichka est arrêtée lors de la rafle du 3 septembre 1942 à Bruxelles, et emmenée à la caserne Dossin. Elle est déportée par le neuvième convoi. À Kozel, à une centaine de kilomètres d’Auschwitz, tous les hommes doivent descendre du train. Henri ne reverra plus sa mère et sa sœur Nicha qui poursuivent leur funeste voyage jusqu’à Auschwitz-Birkenau. Henri et son père sont quant à eux internés dans divers camps de travail pour Juifs : Sakrau, Tarnowitz, Shoppinitz et Blechhammer qui est rattaché au camp d’Auschwitz III Monowitz au mois d’avril 1944.
Le 21 janvier 1945, devant l’avancée des troupes soviétiques, les Allemands procèdent à l’évacuation de Blechhammer. Les prisonniers entament une « marche de la mort » qui les mène au camp de Gross-Rosen d’où ils sont ensuite évacués par train vers le centre de l’Allemagne. Ils intègrent le camp de Buchenwald où le père d’Henri décède d’épuisement. Le 11 avril 1945, les Américains libèrent le camp. Henri, qui a tout juste 19 ans, est rapatrié vers la Belgique par l’armée anglaise. Très affaibli, atteint de tuberculose, il retrouve Bruxelles le 5 mai 1945. Il est le seul survivant de sa famille.
Henri Kichka décède le 25 avril 2020.

Ressources

- André Goldberg, Dominique Rozenberg, Le Passage du Témoin. Portraits et témoignages de rescapés des camps de concentration et d'extermination nazis, Bruxelles, La Lettre volée/Fondation Auschwitz, 2017, p. 150-159.
- « Henri Kichka : 14 ans en 1940 » in Destins d’enfants juifs survivants en Belgique sous la tourmente nazie, Dossier pédagogique de l’exposition itinérante, Centre d’Éducation à la Citoyenneté du CCLJ (Centre Communautaire Laïc Juif), 2007, p. 12-14.
- Henri Kichka, Une adolescence perdue dans la nuit des camps, Bruxelles, Luc Pire, 2005.

Fiche interview

Code interview : YA/FA/040
Date interview : 21/03/1994
Lieu interview : Centre Audiovisuel de l’Université Libre de Bruxelles
Durée interview : 4h26
Langue interview : Français
Interviewers : Yannis Thanassekos et Elisabeth Inchusta
Cameraman : Jacques-Yves Le Docte
Consultation : Autorisée
Indexation thématique : Oui
Séquençage interview : Oui

Mots-clés du témoignage :
Agde (camp) | Annaberg (Sankt Annaberg Zwangsarbeitslager) | Blechhammer / Auschwitz | Buchenwald | Dossin / Malines/Mechelen | Gross-Rosen | Juif / Juive | Kleinmangersdorf | Marche / train de la mort | Rivesaltes (camp) | Sakrau | Schoprinitz/Szopienice (Zivilarbeitlager) | Tarnowitz

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