Goldberg, Henri

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Biographie

Henri Goldberg est né le 10 février 1935 à Bruxelles. Ses parents Luzer et Perla, juifs polonais, émigrent en Belgique au début des années 1930. Henri, sa petite sœur Giliane et ses parents vivent rue de l’économie dans le quartier des Marolles à Bruxelles où le père exerce la profession de vendeur de tissus.

Lorsque la Belgique est envahie en mai 1940, la famille se rend à Toulouse dans le but d’émigrer aux Etats-Unis. Le père parvient à obtenir des billets pour embarquer mais les parents renoncent finalement au départ, la petite Giliane est tombée malade et trop faible pour voyager. Après quelque mois, ils rentrent à Bruxelles. Le 3 septembre 1942 a lieu la rafle du quartier des Marolles. Henri - alors âgé de 7 ans- ainsi que ses parents et sa sœur en réchappent. La famille entre dans la clandestinité mais doit se séparer. Giliane est placée dans un premier temps chez une dame qui tient une auberge dans le quartier. Henri est lui aussi caché jusqu'à la fin de la guerre, à Bruxelles et ensuite dans le nord de la France où il devient Henri Dubois et reçoit des leçons de catéchisme. Les parents sont cachés dans la province du Hainaut où le père est actif au sein du Front de l’Indépendance. Il est arrêté une première fois en novembre 1942 et déporté par le 18^e convoi dont il parvient à s’échapper. Il retrouve son épouse avec laquelle il vit dans la clandestinité à La Hamaïde jusqu’à ce qu'il soit à nouveau arrêté sur dénonciation comme « terroriste polonais ». Il est déporté le 31 juillet 1943 et périt à Auschwitz. Perla continue à se cacher jusqu’à la fin de la guerre chez le comte d’Aspremont-Linden dont le fils était résistant. Henri retrouve sa maman et sa sœur après la guerre.

Henri Goldberg devient secrétaire général de l’Amicale de Silésie en 1976 et préside la Fondation Auschwitz depuis 2013.

Ressources

« Henri Goldberg : Mijn bewustzijn, mijn recht » dans De laatste getuigen, ASP nv, Brussel, 2010, pp.594-596.

Notice sur Luzer Goldberg dans « Le XXe convoi : études biographiques », Cahier de la Mémoire contemporaine, n°8, décembre 2008, p.38.

Fiche interview

Code interview : YA/FA/238
Date interview : 03/02/2016
Lieu interview : Au domicile du témoin (1180 Bruxelles)
Durée interview :
Langue interview : Français
Interviewers : Daniel Weyssow et Sarah Timperman
Cameraman : Stéphanie Perrin
Consultation : Autorisée
Indexation thématique : non
Séquençage interview : non

Sleutelwoorden van de getuigenis:
Ondergedoken kinderen | Jood/Jodin